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S’il veut agir au bon endroit, au bon moment et de la bonne manière, l’agriculteur doit se fier aux données météorologiques. Rien de nouveau, pensez-vous sans doute, les agriculteurs se sont toujours intéressés à la pluie et au beau temps.  « Les nouvelles technologies ne permettent évidemment pas de changer le climat mais elles permettent de mieux anticiper les variations climatiques », souligne Delphine Bouttet, ingénieure régionale Ile-de-France chez Arvalis, institut technique de recherche appliquée en agronomie.

 

En deux clics sur leur smartphone, les agriculteurs peuvent avoir accès aux prévisions météo actualisées en temps réel pour leurs parcelles. Des capteurs sont installés sur des parcelles et envoient en temps réel des informations telles que la qualité de l’air, le taux d’humidité, le rayonnement solaire, la vitesse et le sens du vent... La transmission s'effectue via des réseaux bas débit, donc à moindre coût.

Les informations facilitent la gestion du quotidien : «Aujourd’hui, la météo est fiable à 70% sur une période de 8-10 jours. C’est une vraie aide pour organiser mon travail », témoigne Vincent Guyot, céréaliers près de Saint-Quentin.

 

Les prévisions météo couplées à d’autres données permettent aussi à l’agriculteur de faire les bons choix agronomiques concernant par exemple l’épandage de produits phytosanitaires et d’engrais ou encore l’irrigation.

 

 

Besoin d'une interface unique

 

Le marché des capteurs connectés est actuellement en plein essor, avec de nombreuses entreprises comme Sencrop, Weenat, Agralis... Le prix de leurs capteurs varient selon leur technicité de 300 euros pour les plus basiques à 15 000 euros pour les plus sophistiquées.

Cependant, il n’existe pas encore aujourd’hui d’interface qui centralise au niveau de l’exploitation toutes les données des différents capteurs. La vraie révolution sera quand cette interface verra le jour.

 

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