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Airinov, Naio, Weenat et Sencrop… Les starts-up sont désormais nombreuses à investir le créneau de l’agriculture connectée, un business en plein essor. Quand les unes développent des drones gestionnaires de parcelles, les autres imaginent des robots irrigateurs reliés aux smartphones. La marge de progression est énorme dans l’Hexagone. Selon une étude de Xerfi, institut économique privé, l’agriculture connectée française ne représente aujourd’hui qu’à peine 1% de l’agriculture connectée mondiale. Encore largement insuffisant pour la cinquième puissance économique mondiale. 

 

Pour avoir une chance de se développer et de résister à la concurrence, ces entreprises se regroupent en pôles. La Ferme digitale, association créé en 2011, a rassemblé onze start-up autour d’un projet commun. Son but ? Créer une synergie entre les sociétés et promouvoir l’agriculture connectée auprès des acteurs du secteur.

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Le business

de l’agriculture connectée

Plus récemment, l’Institut du végétal, Arvalis, a inauguré sa première Digiferme à Boigneville, en Essonne. Là-bas, sont testés les nouveaux robots ou les tracteurs révolutionnaires conçus par les start-up.

 

Ces projets sont encouragés par les institutions politiques. Dans le cadre de son programme dédié à l’innovation, Horizon 2020, l’Union européenne (UE) a d’ores et déjà affiché son soutien aux recherches liées à l’agriculture connectée. Selon Euractiv, magazine spécialisé dans les politiques européennes, l’UE allouera 64 millions d’euros à l’agriculture de précision et aux technologies numériques dans le secteur agricole pour les années 2016-2017. De quoi attirer de nouveaux acteurs sur le marché.

 

Nelliana DOUAOUI

Chef de projet - La Ferme Digitale

 

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